karine barrandon
au bout du monde
Dans le déplacement il n’y a pas d’image fixe, tout se transforme, les lignes, les formes, les couleurs, les ombres, la température. Chaque vue dévoile un arrière-plan, un croisement, l’entrée d’un tunnel en garrigue, le rythme varie avec le terrain, il faut être en attente, se concentrer sur son souffle, ses pas... il y a aussi l’idée du franchissement, d’un lieu à un autre, d’un sommet à une vallée, d’une combe à un ruisseau. Les images se répètent, uniques.
///
///
///
sélection de 24 marches effectuées en 2017 dans un rayon de 15km autour de chez moi plus de 500 images qui captent l’instant, archivent le déplacement. L’appareil pendu à mon cou, entre deux pas, le cadrage se fait à l’écran, les images s'enchaînent, on y aperçoit le chemin, des roches, des marqueurs archaïques, des horizons. Les arrêts sont réservés aux fleurs, insectes et points de vue.
///
///
///
///
///
///
///
///
///
///
///